Cousins de Charentes,

bienvenue sur ce site...

Le temps passe…
Comme dans la chanson : " Je me souviens des jours heureux... "
Mais ils sont bien loin. Ils restent cependant en mémoire, un peu comme la persistance rétinienne, les images finissent par s’estomper au fil du temps, par contre l’essentiel reste gravé. Quelques évènements anodins sur l’instant qui sont enregistrés, comme lorsqu’au milieu des années 50 j’étais assis sur les genoux de Christian (Giraud), et je croyais alors conduire le tracteur sur la route du Gué, les repas-banquets à la ferme de Rioux lors des foins, les matinées de pêche à la potrelle tant qu’il y avait de l’eau, des tanches, des gardons et des anguilles, James et Tino, ces balades sur les chemins plats écrasés du soleil de l’été, la recherche de cagouilles après une pluie, un verre de Pineau bu dans un chai bien frais, l’escapade de mes parents et Christian un soir pour aller danser à La Rochelle avec l’orchestre de Jacques Hélian, et combien de repas animés au Gué ou à Rioux qui se terminaient par les savoureuses galettes dont les femmes avaient le secret, et tant et tant d’anecdotes...
France est partie, emmenant avec elle encore un gros morceau de cette histoire de vie pleine de petits bonheurs, et l’on peut citer cette phrase que l’on attribue à Jacques Prévert " On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait lorsqu’il s’en va... "
France, tu n’as pas eu que des jours heureux, loin de là, mais on ne gardera que ces petits plaisirs que vous nous avez donnés au fil du temps, toi et Christian que tu vas rejoindre maintenant pour le reste du temps que la mémoire permettra de retenir.